yosh face au reste du monde

Incapacité d'écrire difficulté à la réflexion, à part celle qui pourrait me faire du mal, le homard est revenu dans ma vie en écharpe autour du cou il plonge ses pinces au plus profond de mon cerveau Yoshen...

La vie se révéle morne, je n'arrive plus à en retrouver les attraits à part ceux que pourrais me procurer ma souffrance et celle des autres , le Nosferatu se cache derrière mon regard à peine voilé et son sourire commence à réaparaitre sur mon visage...  Comme c'est facile de retomber, il suffit juste d'arréter d'avancer pour se mettre à reculer, se laisser porter par le courant de la grisaille intérieur venue d'une ondée d'ennui et le désire de ne pas réussir histoire qu'on vous plaigne un peu...

Apré la paranoïa galopant et l'hyper jalousie voici venue l'heure de la manipulation, envie de faire souffrir les autres qu'ils m'en veuillent me déteste pour pouvoir souffrir moi même me renfermer sur mon nombril en clamant que je suis incomprise, histoire que l'on me plaigne que l'on s'occupe de moi qu'il est facile de se sentir mal, d'inquiéter les autres... Le sourire devient cruel derrière l'écran lorsque les mots portent laissant les silences s'éterniser défiant ainsi les lois  de l'amitié...

Mon regard se brise le soir au coeur de la nuit où je me vois glisser doucement dans une chute qui pourrait devenir si facilement incontrolable, je vois d'ici les jolies blouses blanches le retour de mon appartenance au gang des dépressifs et mes yeux qui se vide sous l'effet médicaments des bonbons de toutes les couleurs données à haute dose hsitorie que l'on ne puisse plus réfléchir... Et une voix en moi se demande "pourquoi pas?"...envie de me sentir   coupable de vouloir me sentir mal...

Et ma femme si proche de moi maintenant plus qu'une soixantaine de jours avant elle le plus gros est passé, elle se bat pour nous; fétage de nos onze mois   par téléphone et conversation internaute devenue intime douce et caline, Re-création d'un "nous" qui semblait s'ètioler sous mes doutes et mon agressivité absconses...
Le temps me semble long sans elle, un temps qui s'écoule de manière vaporeuse  à la recherche d'une échappée dans cet hiver rentrant où aucun événement n'enflamme ma vie, juste l'attente avec pour repères les coups de fils hebdomadaire  marquant ainsi les semaines qui passent... Des semaines à relire des bouquins déja lus trainer à ne rien faire à regarder ma boite de QualityStreet qui contient pour caramel des restes d'antidépresseurs et autres pilules magiques souvenir de passage médicamenteux à trier mentalement mes valises de ce qui part avec moi et ce qui reste...

Vivement elle, vivement nous mes joies s'étiolent laissant place à l'ennui et mes démons intérieurs refaiant leur come back sur le devant de ma scéne...
Je l'attends je nous attends faites que ce moment arrive, vite.